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| [Coin des Arpenteurs] - Nous ne croyons pas que la vérité reste encore vérité... | |
| | Auteur | Message |
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Olympe_
Messages : 104 Date d'inscription : 09/07/2012 Age : 29 Localisation : Marmande
Fiche Personnage Nom IG : Olympe_ Lien de parenté : Fille d'Ezio et Elisella d'Opale d'Escayrac (PS) - Cadette de Geoffrey_ (Mort) et Jumelle de Symonn
| Sujet: [Coin des Arpenteurs] - Nous ne croyons pas que la vérité reste encore vérité... Ven 28 Juin - 14:48 | |
| - Ezio_Opale_Escayrac a écrit:
«Nous ne croyons pas que la vérité reste encore vérité quand on lui enlève ses voiles.» - Friedrich Nietzshe.
« Olympe... Ma douce Olympe... Tu es si loin de moi en ce moment même. » Ces pensées tournaient dans ma tête tandis que j'étais debout devant ma fenêtre en train de contempler le magnifique temps que nous avions en Italie. Le soleil tape sur le paysage, tandis que dans celui ci, les forêts environnante mange les lacs et les verges des terres présentes. Ici et là, se trouve quelques fiefs qui appartienne au Marquisat d'Escayrac, qui est le mien. D'ailleurs, en ce moment ci, mes vassaux font les marchands-ambulants pour moi. Que diable le temps est long loin de toi ma fille... « Cela fait maintenant douze longue années que je ne t'ai pas vu, tu as du sûrement grandir... Tu dois être sûrement une magnifique femme maintenant. »
Et quelques chose me disait que je n'avais pas tord. Sûrement le fait que déjà toute petite, elle ressemblait comme deux gouttes deux à mon épouse. A ce moment là, je me retourna vers le tableau de cette dernière qui était accroché sur la cheminé de mon bureau. Ravissante, oui. La Marquise était d'une beauté à en faire tomber plus d'un, alors imaginer ma fille. Je me retourna de nouveau vers la fenêtre, quelque chose me turlupinait depuis un moment. Maintenant que mon... crétin de premier fils a disparu, d'après la dernière lettre d'Olympe, le secret de sa naissance est en danger. Et si elle venait ici afin de faire des recherches, et qu'elle tombe sur des choses que je ne veux pas lui dire ? Elle serait en colère contre moi... Et de plus ! Elle ne me parlerait plus. Ce secret je compte le garder, mais … Cela fait maintenant près de dix-huit ans que je lui mens déjà, et cela me fait mal de continuer.
« Mais je devais le faire ! Elle devait être seule, et pas accompagné de cet énergumène ! J'ai toujours dis à Elisella que je ne voulais qu'une fille ! C'était déjà très bien que j'ai toléré Geoffrey avant de l'envoyer chez mon cher Hadryan ! »
Et pourtant, cette fois-ci je me sentais coupable. Peut-être ma fille ressentait elle un manque ? On dit que les jumeaux peuvent ressentir les choses de ce genre. Alors maintenant, que faire ? Lui dire qu'elle a un jumeau, là quelque part, qu'elle ne connait pas et que je ne reconnaitrais jamais comme mon héritier ? Ou tout simplement le contacter lui avant ?
« La deuxième solution me paraît la mieux. Car si il ne souhaite pas la rencontrer, je ne le dirais ainsi jamais à Olympe-Athéna, et elle ne souffrira donc jamais de ma faute, ou plutôt, de mon erreur de « jeunesse » ».
Alors, je me retourna vers mon bureau. La faire, ou ne pas la faire...? Là était vraiment la question. Cela allait chamboulée la vie de deux personnes, je le savais très bien. Mais le mensonge avait assez duré. Et je m'en voudrais de mourir avec ce terrible secret. Allant alors m'asseoir lentement, je me mis à réfléchir à ce que je pourrais écrire à celui que je pourrais peut-être qualifié de « mon fils » dans quelques temps, et surtout, comment j'allais expliquer que je l'avais délibérément abandonné à sa naissance. Oh bien sûr qu'il m'en voudra, mais je n'avais après tout de compte à rendre à personne, et comme on dit, on ne se refait plus. Surtout à mon âge.
Le mieux, était de jouer la carte « Franc-jeu », mais en douceur. Sans trop le brusquer. Sans quoi, il ne me croirait sans doute jamais. Mais... il fallait également être très clair. Je trempais ma plume dans l'encrier, tandis que des idées vint alors à mon esprit. Et je les plaça sur la lettre. Je ne manqua pas évidement de la recommencer, de barrer, de rayer, de froisser la lettre et de tout recommencer différent. Il fallait le dire, pourtant j'avais l'habitude des lettres difficiles, mais là était tout autre. Je ne demandais pas à mes vassaux de dire à leurs habitants d'augmenter leurs prix afin de faire remonter les caisses, ou même de demander à un Duc d'une contrée lointaine de faire le commerce. Mais là, bien une demande de « renouveau », si je puis dire. J'allais demander à Symon, non pas de me pardonner, mais de prendre connaissance de sa jeune sœur, d'à peine quelques heures. Et je recommença, à faire et défaire mes lettres, avant de rédiger la bonne, et de sourire, la relisant plein de fois afin de me rassurer qu'elle avait la bonne mise en forme, et que les phrases était compréhensive.
- Citation :
De nous, Ezio Jovanio d'Opale d'Escayrac Marchese d'Escayrac.
A vous, Symonn.
Messire Symonn,
Je me présente, je me nomme Ezio Jovanio d'Opale d'Escayrac, Marquis d'Escayrac en la Serenissima Republica de la Venezia. Je vous contacte afin de vous avouer que je connais un lourd secret qui vous concerne. Vous, et une femme. Une jeune femme, très belle, de votre âge. Plus précisément, sur votre naissance. Vous êtes libre de me croire ou non. Mais je puis comprendre que cette lettre sera jeté après être lu. Si c'est le cas, je ne pourrais vous en vouloir.
Je suis votre père.
Vous êtes né le 30 Juin 1443. Vous allez avoir dix-huit ans, et je me sentais dans l'obligation de vous le dire. C'était le moment. Vous avez un frère, Geoffrey, qui est votre ainé de trois années, et une jumelle, qui répond au doux nom d'Olympe-Athéna. Je ne voulais qu'une fille à votre naissance. Je n'ai jamais voulu qu'une fille, de toute façon. J'ai gardé mon fils ainé, pour mon épouse, votre mère, qui voulait à tout prix un héritier. Et lorsque j'ai appris qu'elle était enceinte de jumeau, j'ai sauté de joie. Je me suis dis que j'allais enfin avoir ma fille. Il y avait plus de chance ainsi. Mais lorsque j'ai vu que vous étiez garçon, une énorme colère est monté en moi. Puis Olympe est arrivée, et elle a été mon bonheur. Je vous ai laissée quelques jours au château, loin de votre mère et de votre soeur, afin qu'elle ne s'attache à vous. J'étais dans l'obligation de vous placez dans un orphelinat. Vous avez dû être adopté, c'est bien.
Je ne vous demande pas, par la suite, de me pardonner. Mais d'apprendre à connaître votre jumelle. Qui n'est pas du tout comme moi.
C'est une personne douce, intelligente. Je ne l'ai gardée que très peu avec moi, car à son sixième anniversaire, elle m'a fait savoir son souhait qui était d'aller étudier chez un Précepteur pour être avec son frère, que j'avais envoyé en France. Elle me donne très souvent des nouvelles d'elle. De son apprentissage. Je pense qu'elle est devenue une très belle jeune femme. D'après ce qu'elle me dit dans ces lettres, elle ressemble à votre mère. Elle est blonde, aux cheveux de soie et ondulé. Elle a des yeux d'un bleu très prononcé, très clair. Et son visage l'air penser que c'est une poupée de porcelaine. Elle m'a dit qu'elle était resté à une petite taille. Ce qui doit la rendre d'avantage jolie. Mais je ne doute pas qu'en tant que son jumeau, vous devez énormément lui ressembler.
Si vous souhaitez la rencontrer, en ce moment, elle est à Blois. Hadryan d'Hennequin, son précepteur, lui a laissé sa liberté avant l'heure, et j'en suis ravie. Elle m'a dit faire quelques petites choses pour aider ce Comté. Je ne sais si elle est accompagnée. Mais vous la trouverez facilement.
Je comprendrais que je ne reçois aucune lettre de ma fille vous désignant, car, même si je ne l'ai jamais vécu, je peux admettre que d'apprendre que l'on a une soeur jumelle est difficile. Mais ne le faites pas pour moi, mais pour elle.
Veuillez agréer, mon fils. Mes sentiments les plus droits, et sincère.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Je m'empressais alors d'aller le donner ce pli urgent à un de mes coursiers, et de revenir devant la fenêtre de mon bureau, pensif. Je ne savais si j'aurais de réponse, je n'en attendais pas. Mais... Que diable, que j'esperais qu'il me croit, et qu'il prenne contact avec sa jeune soeur ! Avec les informations que j'avais, il n'était qu'à deux jours à pied d'elle... Alors, avec un peu de chance...
« L'avenir nous le dira, après tout. »
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| | | Olympe_
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| Sujet: Re: [Coin des Arpenteurs] - Nous ne croyons pas que la vérité reste encore vérité... Ven 28 Juin - 14:53 | |
| - Symonn a écrit:
« La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance. »- George Lucas.
Il est de ces jours où le ciel est d'un bleu profond et le soleil éclatant. Les personnes sont plus gaies, parlent en elles et éclatent d'un rire joyeux tout en s'occupant à leurs activités habituelles. La chaleur était arrivée en même temps que les beaux jours et les oiseaux étaient de sortis. Ils sifflotaient gaiement en créant des mélodies harmonieuses que le jeune homme écoutait en marchant tranquillement dans la rue. Il faisait un signe de tête pour saluer les femmes du lavoir quand il sentit quelque chose s'écraser et couler sur son épaule. Il se figea et tourna la tête pour regarder le liquide blanc couler le long de sa chemise. Il grommela. Pourquoi les oiseaux étaient-ils obligé de se lâcher sur lui? Ils n'avaient pas assez d'espace? Soupirant, il se dirigea donc vers le lavoir pour laver sa tache mais une lettre lui fut apporté au même moment. Il fronça légèrement les sourcils. Que lui voulait-on ? Il se tenait tranquille depuis plusieurs jours à présent et n'avait pas pour habitude de recevoir des lettres.
Le blond prit place dans un coin à l'ombre pour ouvrir son courrier et commencer à le lire lentement. Il avait la chance de savoir lire mais n'était pas très rapide. Les premiers mots lui firent de nouveau froncer les sourcils. Un marquis Italien qui lui écrivait ... Il ne se savait pas si connu ! Le jeune homme continua à lire, plus concentré que jamais. Un instant plus tard il sentit son cœur se serrer et regarda autour de lui, cherchant ce qu'il ne trouverait pas. Il se releva à moitié furieux.
- C'est une blague, n'est-ce pas ?! Qui est-ce qui s'amuse à faire des blagues pareilles, hein? Qu'il se montre que je lui botte son derrière ! Ce lui remettra les idées en place !
Symon avait bien conscience qu'il gueulait tout seul dans la rue et que ce n'était pas vraiment la bonne manière de faire sortir quelqu'un de sa cachette. Mais il était énervé et ne voulait pas accepter la vérité. Non, c'était bien trop gros ! Ce ne pouvait être qu'une mauvaise blague faites par un gamin du coin. Rebaissant doucement la tête sur la lettre il observa l'écriture. Soignée avec des phrases trop bien construites pour un gamin. Son esprit commençait à y croire malgré lui et il savait très bien qu'il devrait aller à Blois pour confirmer les affirmation de ce marquis. Il relu la lettre sans se rendre compte qu'il était au milieu de la ruelle.
- "Mon fils" ... Tu parles ! Il m'abandonne et du jour au lendemain il m'appelle mon fils ? Pour qui il se prend celui-là!
Et voila, c'était bien clair, la journée était devenue plus sombre que jamais dans la tête du jeune homme. Tout ce qu'il avait prit pour acquis dans sa vie n'avait été que mensonge. Ses parents n'étaient pas ses vraies parents et il était Italien, fils de Marquis qui de plus est. Lui qui avait trainé dans les rues la plus pars du temps, à faire des bêtises et se comportant n'importe comment. Que dirait ce cher Ezio Jovenio s'il savait tout ça? Rien. Il n'avait rien a dire lui qui avait abandonné son propre fils. Le jeune homme donna un coup de pied dans le vide. Sa vie venait de prendre un nouveau tournant et il n'était pas vraiment prêt à tout ça. Comment pourrait-il faire confiance à quelqu'un à présent qu'il savait que les gens mentaient comme ils respirent? Il se dirigea vers son auberge d'un pas déterminé sans lâcher la lettre pour préparer ses affaires. Il l'avait à moitié froissée en serrant ses poings sous la colère mais ne voulait pas la jeter. Il la montrerait à sa présumée jumelle comme preuve de ses dires. Ses pensées se bousculaient dans sa tête. Son cher Père voulait qu'il rencontre sa sœur ? Alors il allait la rencontrer, ils allaient être servit! | |
| | | Olympe_
Messages : 104 Date d'inscription : 09/07/2012 Age : 29 Localisation : Marmande
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| Sujet: Re: [Coin des Arpenteurs] - Nous ne croyons pas que la vérité reste encore vérité... Mar 16 Juil - 21:27 | |
| - Olympe_ a écrit:
« Une journée comme les autres... Vraiment ? » - Pensée d'Olympe.
[Deux jours après...]
Ahhhhhhh, mais quel belle journée encore qui s'annonce que celle d'aujourd'hui ! Le soleil était haut, le ciel était bleu, tout était si agréable, un vrai temps d'été ! Et pourtant, celui ci n'était pas encore bien arrivée, puisque la veille encore, il avait un peu plu sur le beau duché d'Orléans. La jeune femme était à Blois depuis à peu près une semaine et dès lors, l'on peut dire que la jeune d'Opale d'Escayrac avait rencontré pas mal de personne. Le Duché était très animée, c'était vraiment agréable. Quoi de plus beau que l'animation des tavernes ? A commencer par la charmante Maywenn. Meilleure amie d'Eléonore, cette dernière lui avait parlé d'une guilde que Maywenn dirigeait, et elles avaient longuement parlé de ça, avant qu'Oly' n'aille le demander directement à la brune. Certes, elle avait répondu à la positive, certes May' était une personne charmante, mais bon... Ensuite, il y avait Broel. Ahhh, Broel... Il était d'ailleurs avec Manassa ces jours-ci, quelques choses de louche se tramer, mais fichtre, qu'elle aimait les potins la mini blonde ! Il y avait également un rouquin, que la blonde s'était d'ailleurs pas du tout gênée de tabasser en taverne après quelques disputes. (OUI, il l'avait cherché !) Mais d'ailleurs, non seulement le fait que tout ceci plaisait à la petite femme, un concours avait tout particulièrement attiré l'attention de la blonde et de « son » brun. Un concours de mine... Le piocheur en or, ont-ils dit, hein ? Tiens donc... Le beau bûcheron s'était donné pour objectif de gagner ce dernier, Olympe également, mais elle s'était blessée au poignet. Comment ? Allez savoir tiens...
En ce jour, le concours avait déjà commencé, et c'est en cachette que la fille de Marquis s'y rendait quand son Meadow n'était pas dans les parages. Son beau Meadow... son amoureux... Tout deux s'aimaient passionnément, cela se voyaient clairement, quand l'un regarder l'autre avec des étoiles dans les yeux, ou que l'autre faisait des allusions sur l'un... Ils s'étaient beaucoup rapproché depuis quelques jours. Il faut dire, le bûcheron à failli mourir d'un coma dû à son alcoolisme, et c'était à ce moment que la petite blonde s'était rendu compte à quel point elle aimait le ténébreux. Alors qu'il était réveillé mais pas encore ouvert les yeux, elle lui avait fait une magnifique déclaration, qui lui avait valu le lendemain un baiser romantique, comme jamais. Mais, ce qui était étrange, c'est que ni l'un ni l'autre assumait ses sentiments. Alors qu'ils auraient pu mourir l'un pour l'autre.
Enfin bref, elle est dingue de lui, what else ?
Mais pendant ce concours, il prenait le temps quand même d'aller la voir en taverne de temps en temps. Un baiser, quelques minutes écoulés ensemble, des mots tendre mais taquinant à la fois, et le revoilà partit pour une heure. Pfff... C'était trop long à force. Mais là, afin de mieux profiter de lui, elle se dirigea vers la mine et attendit patiemment, calant son dos contre un arbre près de l'entrée. Il faisait très chaud ce jour, mais ca en était encore supportable. Elle ne comprenait même pas comment il pouvait supporter cette chaleur... Lui, qui pourtant, enlever pour un rien sa chemise, là sincèrement, outch. HOO ! Miracle ! Une fine brise de vent qui vient taper sur le visage de la mini blonde ! Avec un sourire, elle ferme les yeux, profitant de cette petite fraicheur qui vient s'installer rapidement, avant de repartir, aussi vite qu'elle est venue. Un soupire s'échappa alors de ce petit corp. Bon dieu, elle allait mourir...
L'arrivée de Meadow la fit sourire, et elle se redressa de son arbre, l'accueillant avec un merveilleux sourire.
- Meadow !
Elle accourut limite près de lui et le regarda, sortant un sourire moqueuse.
- Et bah... vous allez prendre un bain après hein... On va faire un tour en taverne un peu ?
Et avec un sourire, elle prit sa main gauche discrétement et doucement, attendant sa réponse, contente d'être au près de lui. Mon dieu, le paradis sur terre...
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