Arp' [RP] Un nouveau départ, t'es sure ?

Olympe_ a écrit:

« Qui a dit qu'une femme n'était pas courageuse ?

Pensée d'Olympe.

[Nuit du 22 au 23 Mai 1460 – Sur les routes]

C'était une nuit clair, une nuit calme et pourtant, quelques chose de terrible va bientôt arriver. Ques-ce ? Vous allez le découvrir... Maintenant !

La jeune femme était sur les chemins avec son frère ainsi qu'une amie, qui les avait rejoins quelques jours avant.
Le convoi était très calme pour une fois. Il faut dire, en pleine nuit, qui aurait eu l'idée de voyager en faisant la fête ?
Olympe dormait à moitié sur son cheval, tentant malgré elle de rester éveiller.
Les routes n'étaient pas sûr, elle en avait eu la preuve il y a déjà quelques jours.
Une attaque s'était alors faites sur sa propre personne, malgré la personne de son frère. Oh bien sûr, il l'avait protégé, et avait même triomphé, laissant le dict brigands repartir la queue entre les jambes.
Pendant la bagarre la petite jeune femme s'était faites attrapé et griffée le bras, ce qui avait eu pour effet d'un peu sonner la jeune Olympe elle qui ne s'était jamais faites attraper sur les chemins. Ces images restèrent graver des longues heures durant, limite choqué. Mais il n'y a aucun mal autre, ils avaient toute leurs fortune, c'est ce qui compté.
Pour les jours avaient passé, avec ces économies qu'elle n'avait pas perdu lors de son attaque, elle se dit un petit plaisir et alla s'acheter une robe de ces propres économies. Un peu cher la tenue, mais tant que cela lui faisait plaisir, c'était le principal.

Mais le pire venait seulement. Après avoir récupérer Eléonore, dans une des viles que le frère et la sœur, ils étaient de nouveau sur les robes, et avant qu'elle parte, la petite blonde fit une rencontre plus que marquante.
Le bucheron solitaire, comme aimait à l'appeler.
Elle était resté avec lui près d'une heure, et lui avait proposer de suivre le voyage avec elle et le reste de la clique. Il n'avait d'ailleurs pas refuser l'invitation, loin de là.
Il s'était alors promis de se rejoindre trois jours après, et c'est de ça que la jeune blonde pensait, à moitié endormi sur son cheval.
Depuis leurs rencontres, l'homme l'intriguait. Il était différent des autres, et c'est ça qui lui avait fait demandé de venir avec elle et le petit groupe en voyage. Tout ceci était tout nouveau pour elle, elle savait bien qu'elle s'aventurait sur un chemin sans issue de sa connaissance, mais elle voulait tenter de le connaître.

Une bruit sourd fit sursauter la jeune femme dans son demi sommeil. Deux personnes se trouvaient devant le petit groupe, faisant descendre ceux ci de leurs chevaux. Il y avait quelques choses qui n'allait pas. Vraiment pas.
Et l'instinct d'Olympe ne se trompe jamais. Geoffrey en avant, il s'approcha d'eux en leur demandant de partir de là, qu'ils voudraient passer. Et ca n'a pas manquer.
Les deux individus sautèrent limite sur l'ainé, lui prenant tout objet de valeur en le ruant de coup, tandis que les deux filles en arrières s'approchèrent en courant afin d'aider l'Opale d'Escayrac, malgré qu'il leur criait de s'enfuir.
Eléonore fut la suivante, c'est l'individu masqué qui s'occupa d'elle, tandis qu'une jeune femme blonde attrapa Olympe. Elle la mit à terre et tenta de lui prendre sa bourse. Mais l'instinct de la noble la fit donner un coup plutôt bien placé à la brigande, qui se recula un peu, avant de se jeter sur elle de nouveau, la capuche tombante de sa tête.
Elle n'eut d'ailleurs aucun mal à voir son visage, tandis qu'Olympe sentit un énorme coup à sa tête, la faisant tomber dans les pommes.
La brigande s'était maintenant relevé, ils avaient eu ce qu'ils voulaient. La blonde entendit au loin qu'ils repartaient, puis plus rien, c'était tout noir. Elle était bel et bien dans les pommes.

[Tôt le matin, le 23 Mai 1460]

Le soleil vin alors taper sur le visage de la blonde, qui se réveilla doucement, bien malgré elle avec pas mal de douleur. Elle mit quelques secondes avant de s'habituer à la petite lueur du jour, et de tourner la tête autour d'elle. Elle était toute seule, même les chevaux n'était plus là.
Olympe se redressa alors, et mit sa main à sa tête en grimaçant de douleur. Elle avait eu un sacré coup.
Et en réfléchissant bien, elle se souvint de l'attaque de cette nuit. Fichtre... elle n'avait plus rien sur elle ! Ils lui avaient tout pris.
Elle s'appuya doucement contre un mur et fit pour se relever, mais cria un peu de douleur à cause de sa cheville. Il n'y avait pas alors plus de peur que de mal, mais plus de mal que de peur, visiblement.
Le visage un peu sale, les cheveux en bataille, une bosse avec un peu de sang sur le coté de son front, elle allait être jolie tiens pour Meadow... Meadow !
La petite blonde se souvint qu'elle lui avait donné rendez vous très tôt dans une des auberges près de sa forêt. Elle ne devait pas être en retard, elle lui avait promis !

Prenant son courage à deux mains, elle se mit debout alors avant de s'avancer en boitant fortement vers une auberge pas loin.
Il y avait déjà des lumières, donc il y avait quelqu'un.
Elle grimaça tout le long du chemin, mais il lui fallait au moins être soigné. Elle n'avait même plus son matériel pfff, ça lui avait couté une petite fortune !
Puis finalement, elle s'arrêta en réfléchissant. Non, elle allait aller voir Meadow d'abord ! Tant pis si il l'a voyait dans un très sale état ! De toute façon, vu le sien quand elle l'a vu la première fois...
Et c'est une petite blonde qui s'aventure vers l'auberge qui était à quelques kilomètres de là.
Elle en avait du courage, car avec la cheville avec une entorse, et son petit corps un peu faible, elle n'aurait pas pu aller bien loin. Mais elle se devait d'au moins le prévenir de ce qui s'est passé. Son regard se posa sur le bas de sa robe, ce qui arracha une grimace. Même sa robe avait été arraché !
Elle se jura de retrouver la folle qui a fait ça et de lui faire payer !

Quelques minutes plus tard, ses yeux devinrent brillant en voyant qu'elle venait de trouver l'auberge. Ouf... il était temps. Encore quelques mètres de plus et elle s'écroulait à terre, à bout de souffle et à bout de force.
La jeune noble s'approcha alors doucement et ouvrit la porte. Il y avait déjà quelques personnes, et elle vit Meadow au fond.

-Meadow...

Un sourire faible étira ses lèvres, tandis qu'à bout de force elle manque de chuter et se rattrape à un tabouret, grimaçant et gémissant un peu de douleur.
Le rouge vint alors sur ses joues. Pour elle, c'était une honte en tant que fille de Marquis d'être dans cette état. Mais après tout, rien n'était de sa faute.

Meadow a écrit:: Depuis sa rencontre avec la jeune Olympe, quelques jours s’étaient écoulés. Mais il ne pouvait s’empêcher de penser à elle… Elle l'avait trouvé là, comme mort mais lui avait malgré tout proposé de rejoindre le petit groupe de son frère pour continuer son voyage. O bien sûr il se sentait bien chez lui et avait regret amèrement sa réponse à peine l’eu t’il dite. Même si il avait passé peu de temps avec elle, il s’en sentait proche. C’était donc ça, un coup de foudre..?

Avant de ce quitter, il lui avait dit qu’il devait encore rassembler le peu d’affaire qu’il avait, et ça lui donner aussi du temps pour mieux réfléchir à sa réponse douteuse. Ils devaient donc se retrouvaient, ce 23 Mai, dans une petite auberge reconnaissable grâce à son emplacement, au lever du soleil. Il détestait les lieux comme celui la, surtout la journée. Trop de monde … Malgré que l’auberge fût presque vide !

Debout au fond de la taverne, un vieux sac en peau à ses pieds, il attendait, appuyé la contre le mur les yeux fermés. Il se dit que si elle était en retard c’est peut être qu’elle avait juste était poli dans sa demande mais qu’elle ne viendrait pas ? Peut être qu’elle s’était moquée de lui comme il s’était moqué d’elle ? Il n’avait pas dormi de la nuit mais n’était pas fatiguer. Il réfléchissait, au point de s’en donner mal au crâne ! Et pour une fois il n’avait pas bu depuis la veille, ce qui était rare pour lui. Cela prouve bien à qu’elle point elle l’avait marqué…

Et enfin, le bruit de la porte qui s’ouvre. Il ouvrit un œil dans cette direction. Mais quel spectacle vu t’il ?! La Damoiselle tant attendu… Mais pas vraiment dans l’état souhaité ! A genoux, se tenant à un tabouret, sa robe déchirée un peu en bas, toute sale et faible. Mais qu’es ce..? Il se précipita vers elle, bousculant au passage un client qui voulait voir ce qu’elle avait.

Posant un genou au sol, il l’entoura de son large bras, l’attrapa sous l’aisselle, il se releva lentement pour la soulever et l’aider à s’assoir et à rester sur le tabouret. Debout derrière elle, la tenant doucement mais fermement par l’épaule, il jeta un regard mauvais aux autres clients qui les fixèrent d’un air bovin. Foutaient-nous la paix… Mais il n’eu pas besoin de parler.

Glissant sa large main dans le dos de la petite, pour qu’elle puisse s’appuyer sur son bras, il se mit à genoux. Il était à sa hauteur comme ça, et pouvait voir à quel point elle était fatiguée. La voir ainsi le rendait fou ! Mais qu’es ce qui avait bien pu se passer ? Il ne comprenait pas, elle devait pourtant être en présence de son frère et être en sécurité ! Pire que ça, il s’en voulait de ne pas être parti la rejoindre directement sur leur chemin. Et il ne savait pas quoi faire. Appeler quelqu’un pour les aider ? L’emmener dans un lieu calme pour qu’elle puisse se reposait ? Oui c’est ça elle devait se reposer un peu. Elle lui expliquerait tout ensuite.

Il tourna son regard vers l’aubergiste.

-Elle doit se reposer, elle est mal en point. J’vous empreinte une chambre.

Et sans même attendre de réponse, il glissa un bras sous les deux bras de la belle, l’autre sous ses genoux, se leva et la porta pour l’emmener dans une chambre à l’étage.

Olympe_ a écrit:

« Mais aïeuh ! »

Pensée d'Olympe.

Appuyé sur le tabouret, Olympe entendit les pas de Meadow qu'elle reconnaître entre mille se dirigeait vers elle précipitamment, et sentit son souffle près du sien d'un coup, avant qu'elle ne se fasse relever doucement pour ensuite finir asseoir sur le dict tabouret.
Epuisé, elle était. Elle avait fait une longue route avec sa cheville en miette. Mais à présent, elle était avec Meadow. C'était le principal.
La petite blonde releva doucement ses azurs sur Meadow, un peu triste et surtout très fatigué, qui lui la regardait, l'air vraiment inquiet. Elle faisait vraiment peur à ce point ? Elle se doutait bien qu'elle devait avoir une sale tête, mais la petite blonde ne s'imaginait pas. Elle ne préférait pas.
Elle forca un sourire envers le bucheron pour lui faire comprendre que tout allait bien malgré tout, qu'il ne remarquera visiblement pas car il venait de se redresser de dire à l'aubergiste qu'il lui prenait une chambre pour elle.
Et sans qu'elle puisse faire quelques chose, le bucheron solitaire la souleva pas très doucement, ce qui arracha une énorme grimace à la noble. Elle se découvrit une douleur également aux côtes pour le coup tiens.
Mais ses joues devinrent quand même rouge. Voilà la première fois qu'un homme la portait de la sorte, comme une mariée... Mais en mauvaise état, dans ce cas là. Et pas jolie à voir, c'est sûr.
Ils montèrent dans la chambre, et le brun la déposa dans une chambre assez éloigné de l'escalier. Sûrement pour qu'elle puisse se reposer en paix. Bonne initiative en tout cas.
Elle le remercia dans sa tête, et bien calé malgré tout dans les bras musclés, elle jeta un coup d'œil derrière lui, remarquant que l'aubergiste les suivaient, avec du nécessaire de soin. Sa vision se flouta de nouveau, et elle se décida de fermer les yeux de nouveau, callant son visage contre le torse de Meadow.
Non en rien, la petite profitait. Juste, elle n'avait plus de force. Et elle avait l'impression que sa tête allait exploser.

Une fois rentré dans la chambre, la blonde réouvrit les yeux en redressant sa tête doucement et elle se fit déposer allonger dans le lit.
Elle chercha à se redresser doucement et grimaça méchamment, mettant ses mains à ses côtes. Ah bah, oui elle avait mal aussi là. Mais bon, rien ne l'empêcherait de voyager avec le brun, elle lui avait promis.
Et elle était de ce genre de femme qui tenait ses paroles, quoi qu'il advienne !
Les yeux suivant l'aubergiste qui était venu juste déposer le matériel de soin, il repartit ensuite en fermant la porte. Son regard bleuté, bien que faible, se retourna doucement vers Meadow, avec une mine triste.

-Je... suis désolée...

Sa voix était faible et un peu enrouée. Avec le froid du matin, ses bronches étaient un peu prise. Elle se mit à tousser un peu et grimaça en venant remettre ses mains sur ses côtes, avant de regarder de nouveau le bucheron près d'elle, reniflant doucement, les yeux brillants.

-Je... nous fais retarder le voyage... Je suis désolée... Mais ce n'est rien, j'ai rien de bien méchant... Je ne suis pas mourante non plus... Je dois juste me soigner... Je pense que je peux rester debout...

Elle chercha à se redresser de nouveau, lui tendant les bras pour qu'il l'aide. Quitte à se refaire claquer contre le matelas tant pis ! Elle ne voulait pas paraitre pour une faible.

Meadow a écrit:: A peine l’eu t’il déposer sur un lit pour qu’elle se repose qu’elle recommença à bouger, un peu. Elle semblait vouloir se redressait, mais on voyait bien qu’elle souffrait. Elle parlait faiblement, s’inquiétant pour le voyage. Mais on s’en fiche du voyage !! Elle tendit doucement les bras vers lui. Ah non ! Hors de question qu’elle se releva vu son état. Alors le plus délicatement qu’il put, il l’obligea à rester allongé. Il essaya de ne pas lui faire mais c’était assez difficile. Il ne pouvait supportait de la voir comme ça, devant lui.

Un léger flash lui revient en mémoire : Une femme blonde allongée par terre hurlant de douleur.

Non pas maintenant... il ne devait pas pensait à ça maintenant... Il la fixa, d’un regard intense, il s’inquiétait pour elle, mais vraiment.

-Restez allongé s’il vous plait, il faut vous reposer… Je reste là vous ne craigniez rien…

Comment pouvait-il lui dire cela ? Il n’aurait pas pu la rejoindre lui-même plus tôt ? Et il croyait vraiment que lui parler comme ça aller la rassurer ? Il est rare de voir l’animal aussi perdu mais que pouvait-il faire ? L’aubergiste avait bien déposé un nécessaire de soin mais il n’y connaissait rien lui …
Mais elle oui ! Il n’avait qu’à lui demander quoi faire et il ferait de son mieux pour ne pas la blesser davantage… Il était planté là à son coter, sans savoir quoi faire ou quoi dire pour la rassurer. Il se sentait inutile, impuissant, pitoyable même.

Il se mit à genoux à coter du lit, toujours en la regardant. Il avait mal pour elle. Il regarda la trousse de soin, et doucement lui dit :

-Je connais pas grand-chose en médecine mais si vous me guider je ferais de mon mieux. La regardant de nouveau de ses yeux triste : J’aurais dut vous rejoindre sur le chemin, j’aurais pu vous protéger, je m’en veux tellement … Dite moi quoi faire, s’il vous plait…

Olympe_ a écrit:

«Tiens... Serait-il tendre finalement ? »

Pensée d'Olympe.

A peine avait elle voulu se relever, que le brun posa calmement ses mains sur elle pour la laisser allongé, lui disant qu'il le fallait.
Elle fut d'ailleurs étonné de l'intonation de sa phrase qui paraissait si douce. Si tendre. Et si inquiète aussi. Pourquoi avait il eu si peur tout d'un coup ? Tenait il très fort à elle ?
Cela lui semblait tellement impossible. Il était solitaire, bien qu'il avait déjà été 10 ans tout seul. Une seule présence féminine aurait t' elle changée l'ours en agneau ?
Cette vision lui plaisait assez bien, et elle laissa un léger sourire apparaître sur son fin visage un peu pâle.
Le géant se mit à genoux près d'elle, et elle pût lire dans son regard toute la tristesse qu'il avait en lui en ce moment. Le cœur de la petite blonde se serra doucement. C'était la première fois depuis très longtemps qu'elle se rendit compte qu'on tenait à elle à ce point là. Mais pourquoi lui ?
Et le voir avec un tel regard brisa un peu le cœur d'Olympe. Elle ne voulait pas qu'il s'inquiète pour elle, non, il n'en avait pas le droit !
Puis l'entendre limite la supplier de l'aider, fit tomber la cathédrale qu'avait battit la jeune femme en son intérieur. Elle n'avait pas de pitié envers lui, mais de la tristesse. Et de la curiosité, aussi ! Qu'avait-elle fait pour qu'il soit comme ça ?

Dans un soupire, elle approcha sa main du bras de Meadow avec un sourire, un peu faible mais sourire quand même.

-Ca va aller... Je suis costaud... Vous n'avez pas à vous excusez ou vous en vouloir pour quelques chose, que vous soyez là ou pas, je me serais faites attaquée quand même...

Elle lui porta un regard qui se voulu réconforter, avant de déposer ses yeux sur sa cheville, et de remonter ses yeux vers lui.

-Pour ma cheville... Il faudrait y appliquer doucement un onguent, et bander la cheville de sorte qu'elle soit maintenu, sans bouger. Vous appliquez doucement l'onguent sur le coté bleu, et vous massez très, très doucement... Je suis très fragile... Euh... Pour ma tête... Il faudrait nettoyer doucement ma blessure, même si je dis que j'ai mal. Il faudrait pas que ça s'infecte. Vous prenez un petit longe que l'aubergiste à dû laisser dans le panier, et vous mettez un peu d'alcool dessus, il doit y avoir une bouteille dedans. Vous tapoterez doucement avec, pas frotter ! Juste tapoter.

Elle reprit doucement ses explications, après avoir pris une longue inspiration, grimaçant à cause de son bleu à ses côtes.

-Ensuite... Je pense que je pourrais le faire seule... Je dois avoir un énorme bleu près de mes côtes, il faudrait que j'y passe un peu d'Arnica dessus... Par contre, pourriez vous me redressez juste un peu …? Mettre bien les coussins sous mon dos avant que je sois un peu relevé, je commence à avoir un peu mal au dos, plus qu'il ne le faudrait...

Elle lui faisait confiance, en tout cas.

Meadow a écrit:: A peine eu t’elle fini de lui expliqua ce qu’il devra faire qu’il s’exécuta. L’installa de façon à ce qu’elle soit mise le plus confortablement possible. Il commença ensuite par préparer ce dont il avait besoin, mais quand il vu la cheville bleu et légèrement gonfler de la Damoiselle il paniqua. Il ne voulait pas lui faire mal, mais s’il ne faisait pas elle souffrira encore plus par la suite.
Le plus doucement possible il commença à lui appliquer l’onguent en question. Tâche ardu car il ne voulant pas lui faire il n’oser quasiment pas la toucher. Lorsqu’il dut bander sa cheville, il la vit grimacer mais essaya de bien faire la chose, et ce le plus délicatement possible.
S’occuper de la blessure à la tête de la Damoiselle lui sembla un peu plus facile. Mais il lui avait fais mal un peu, il le savait…

Après avoir rangé toutes les affaires de soin, il la regarda, elle semblait fatiguée, épuisée même. Mais cela serai t’il suffisant ? Et maintenant ? Il s’en voulait toujours autant, il se l’imaginait rampant et souffrant sur le chemin juste pour le rejoindre, pour qu’il ne l’attende pas…

Mais quel folle celle la ! Elle n’aurait pas pu juste appeler au secours ? Elle s’en serait bien mieux sorti qu’ici … Mais après tout c’était sa faute à lui. S’il ne lui avait pas dit qu’il voulait la suivre elle ne saurait jamais venu et donc jamais autant épuisée. Elle aurait surement vite était prise en charge par quelqu’un qui aurait pu mieux l’aider que lui.
Il resterait avec elle, ça ne devrai plus se reproduire. Plus jamais. Il détourna ses yeux, comment pouvait t’il rester la comme ça ? Il se sentait coupable à un point … Pas très viril tout ça.

Il se dirigea vers la fenêtre, et regarda dehors. La journée n’était pas encore bien avancer. Elle pourrai se reposer ici, et lui surveillerai que tout aille bien. Il croisa les bras sur sa poitrine, il devait réfléchir. Il se sentait mal pour elle. Hors maintenant qu’il y pensait il ne s’était jamais sentit autant mal pour une inconnue.

Il tourna de nouveau les yeux sur elle. La journée aller être longue … M’enfin ! Il lui devait bien ça. Il reprit sa voix grave, distante.

-Reposez vous maintenant, j’reste là.

Et pour essayer de détendra l'atmosphère, il reprit en souriant légèrement :

-Vous devriez être contente, c'est bien la première fois que j'allonge une jeune femme séduisante sans suite suspecte !

Olympe_ a écrit:

«Trop classe ! »

Pensée d'Olympe.

Il l'avait à peine toucher à sa cheville qu'elle sentait la douleur lui lancer dans toute la jambe, mais elle n'en fit rien. De toute façon, il le fallait qu'il y touche, quitte à lui faire mal.
Quoi que la douceur que découvrit la jeune femme pour Meadow l'épata, que dis-je, la bluffa ! Il mettait dans ces gestes une certaine délicatesse qu'elle n'avait jamais vu avant. Ça en était même choquant, en faites.
Le bucheron, la brute, le solitaire, ne pas lui faire mal plus que de raison ? Mon dieu.
Mais elle avait pensée trop vite, à peine l'avait-il touchée pour soulever un peu sa cheville afin de lui bander qu'elle fut piquer d'une douleur horrible, ne pouvant cacher une grimace.
Fichtre, que ça faisait mal !
Elle le laissa finir, avant de le suivre des yeux, et de les planter dans les yeux limite noir. Il s'occupait maintenant de sa tête.
Elle évita de bouger, lui rendant la tâche un peu facile, cachant souvent des grimaces, car après tout, la tête c'est plus sensible qu'une cheville. Il n'avait pas été brutal, juste l'alcool ca PIQUE !

Elle soupira doucement en le regardant aller à la fenêtre, ayant écouter sa première phrase.
Olympe releva un de ces bras près de sa tête, de sorte d'avoir le dos de sa main près de son visage, et contre le lit, toujours les yeux azurs sur le ténébreux, tandis que son autre main vient se poser doucement contre son ventre. Quelques choses était différent chez lui là.
Il avait reprit la distance oui, ca c'est pas d'aujourd'hui. Ca n'avait pas changé entre temps, fallait pas rêver. Mais...
Ses perles descendirent le long des cheveux de Meadow rapidement... Ils étaient lavé, et fraichement ! Elle continua son exploration des yeux. Bottes assez belle pour un style noir, braies presque impeccable, gilet assez classe, cape... pareil. Elle aimait bien sa cape pour le coup. Partant de l'épaule, pour cacher son bras, et descendant au bassin.
La petite noble se mit à hausser les sourcils pour le coup. Fichtre, il avait encore cacher ce bras ! Elle allait savoir quand ce qu'il s'y cachait ?
Le regard de la blonde se dirige de nouveau vers le visage de Meadow, qui regarde dehors, et qui lui sort une phrase qui la fit hausser un sourcil, et fit sortir une pointe de curiosité.
Ainsi évidement, qu'une pointe de rouge vinrent s'installer sur ses joues si clair. Car après tout, il avait dit qu'elle était jolie !

-Hum... Pardon ? Comment ça sans suite suspecte ? Ques que vous appelez « suite suspecte ?

Elle fit un léger sourire avant de lui montrer la chaise à coté du lit.

-Et je me suis lavée avant de me faire brigander... Et je mords pas ! A ce propos... Vous vous êtes fait beau, j'aime beaucoup votre gilet. Pourquoi ces jolies choses, pour moi ?

Dans un sourire malicieux, elle continuait de le regarder, préférant faire la causette et embêter le brun plutôt que de se taire et d'avoir mal. Au moins là, elle ne pensait pas à la douleur !

Meadow a écrit:: Il tourna légèrement sa tête en entendant la voix de la belle, et la fixa du coin de ses yeux noirs. Non mais se moquait de lui là ? « Suite suspecte » c’était passez claire pour elle ? Enfin … Il s’assit sur la chaise qu’elle lui indiquer près du lit, les jambes écarter, les coudes posés sur ses genoux vers l’intérieur. Il était penché en avant et regardait toujours la Damoiselle.

Et soudain il rougit, légèrement mais c’était perceptible. Pour elle ? Comment ça pour elle ? Mais non voyons elle se trompait !! Qu’es ce qu’elle s’imaginait ? Qu’il avait pensé à elle en se préparant ? Il détourna les yeux, fixant le sol entre ses jambes. Que dire ? Il devait lui dire que non que ce n’était pas pour elle ! Même si…

-Ce… C’est pas spécialement pour vous, je… Raclement de gorge, puis il reprit d’une voix plus calme et plus sure, je suis comme ça habituellement et non pas toujours saoule en plein milieu d’une forêt !

Aller t’elle croire ça ? Il l’espérait ! Qu’elle ne s’imagine rien, non mais !! De nouveau il perdit son calme, se releva brusquement. Retourna prêt de la fenêtre et passa un œil dehors. Qu’es ce qu’elle s’imagine hein ? Que je me suis fait beau pour elle ? Il alla vérifier que la porte de la chambre était bien fermer, toujours la main sur la cliche tourna la tête vers elle. Elle sourit... D’amusement peut être ? Il retourna s’assoir près d’elle, posant sa tête sur sa main gauche. Elle l’avait déstabilisé, et bien même !

Il n’osait pas lui parler, il lui aurait bien demandé le nom de ceux l’ayant brigandé mais quand bien même le saurait elle, il ne voulait pas la laisser seul dans cet état. Et puis elle n’avait s’en doute pas très envi d’en parler.

Il la regarda, dans les yeux. Ces yeux… Bon Dieu comme ils sont magnifique ! Même avait cette lueur fatigué, il ne se lassait pas de les regarder. Et qu’es ce qu’elle attendait à le regarder comme ça ? Il se sentait gêné ! Mais en même obnubilé par ses yeux... Au point d’en devenir malpoli ! Se rendant compte que ça faisait bien cinq bonne minutes qui la fixer en silence, il rougit de nouveau et se releva. Il n’arriver pas à rester en place. Et comme ci il sentait le besoin de se justifier, il lui dit bien maladroitement :

-Je dois avouer que c’est assez gênant d’être là à votre côté alors que vous êtes allonger… comme ça ! Enfin je dis pas ça pour faire peur hein mais juste je ne pensai pas qu’on se retrouverai dans ce genre de situation… « tendu ».

Il avait trop parlé, encore. Ce qu’il pouvait être maladroit quand il ouvrait la bouche ! Il retourna prés de la fenêtre, mais cette fois ne lui tourna pas le dos. Il essaya de paraitre décontracté… peine perdu ! Elle ne répondait pas…

-J’ai… Je suis aller trop loin hein ?

Olympe_ a écrit:

« Il a pas mal quelque part à force de bouger sans cesse ?! »

Pensée d'Olympe.

Il n'arrêtait pas de faire les allez retour entre la chaise, la fenêtre. Ca en devenait stressant !
La première fois il était venu s'asseoir sur le lit, avant de se mettre à rougir (oh ? ) et de se relever de nouveau. Et la première de ses phrases qu'il prononça la fit un peu sourire en mode malicieux. Huuum, il était vrai, il ne devait pas toujours être soule, mais … Fichtre, qu'il était écarlate et mal dans sa peau en ce moment même ! Avait il un truc à cacher ?
Et le voilà qui part vers la porte, pour vérifier si elle est bien fermé. Non mais... Sincèrement, qu'avait il ?! Il était maniac au point de ne pas savoir bouger ne serais-ce que quelques secondes ?!
Mais sans attendre, il vient retourner s'asseoir près d'elle, avant de tourner le visage en mettant sa main limite devant pour ne pas la voir. Bon, bah il avait vraiment un problème lui avec elle... Elle n'était pas forcément dans une position bizarre, pas de tenue aguichante, pourquoi n'osait-il pas la regarder ?!
Puis le regard vient se plonger dans les yeux azurs de la blonde, et c'est sans gêne qu'elle le soutient tranquillement. Il n'y avait vraiment rien à dire, elle aimait beaucoup ses yeux foncés. Ca lui donnait un coté un peu « psychopathe » qui ne déplaisait pas forcément à la jeune femme. Elle n'était pas attiré par les gentils, et oui je vous l'accorde, elle est bizarre.
Le rougissement arriva sur les joues de Meadow, tandis qu'il retourne à sa fenêtre en lui disant une seconde phrase... Qu'elle ne comprit pas tout à fait, du coup elle était resté là à le regarder en réfléchissant, avant qu'il lui pose sa dernière question, à la quel elle ne répondit pas de suite.

Être gêné car elle était allongée... Non mais euh... justement, quel était son problème ? Car elle n'était nullement dans une position qui aurait pu lui laisser pensé que, ou autre chose. Mais de là à sous entendre qu'elle avait une position un peu inapproprié... Euh, pourquoi pas, hein.
Mais la petite blonde le regarda un instant, avant de littéralement éclatée de rire. Il paraissait un peu comme un enfant qui venait de se faire disputer d'une bêtise, ou d'un enfant surexcité d'avoir un jouet qu'il désire depuis si longtemps ! Ca en était mignon bien sûr, mais sur le coup, Olympe grimaça un peu de douleur à cause de son énorme bleu au niveau de ses côtes, mais riant toujours malgré tout.
Se calmant doucement alors, elle le regarda avec un sourire gigantesque.

-Pardonnez moi... Mais je ne vois pas en quoi vous avez été trop loin... Vous n'avez pas à être tendu m'enfin, détendez vous, je ne vais point vous croquez !

Elle se poussa doucement dans le lit, grimaçant un peu avant de le regarder, car oui en faites elle n'avait pas compris le sous entendu, suite à sa virginité et à sa naïveté hein...

-La chaise n'a pas l'air de vous convenir... Je vous laisse une place sur le bord du lit, mais je vous préviens, si vous en profitez je hurle !

La jeune noble le laissa alors décider si il venait ou pas, tandis qu'elle tourna son visage vers la fenêtre doucement, fermant les yeux. Un peu de repos pour son regard ne lui ferait pas grand mal, au contraire.

Meadow a écrit:: Sans même qu’il ne s’y attende, la jeune femme éclata de rire ! Et se fit mal avec ce même rire… On aurait dit une espèce de crie bizarre d’ailleurs, un genre de « Ahahaïeuh ». Mais se moquer de lui comme ça parce qu’il s’excuser, c’était pas sympa quoi ! Il fronça les sourcils un peu, il était blessé. Surtout qu’elle se fessait mal pour se moquer de lui ! Sérieux…

Se calmant enfin, elle prit la parole. Il la regarda un peu halluciné de ce qu’il venait d’entendre. Bien sur qu’il ne pouvait pas se détendre ! Et quand bien même il aurait put, il était gêner de la voir allongeur devant lui, seul dans une pièce, ce qui était normal non ? Oh comme il aurait voulu qu’elle le « croque » pourtant… Enfin, si elle avait été mieux bien sûr !

Elle se décala sur son lit, lui laissant une place pour lui s’assoir, accompagnant son geste d’une parole. Non mais c’est pas vrai elle jouait avec lui c’est ça ?! Comment pouvait-elle ignorer son avertissement ? Ne lui avait elle pas dit qu’il était « tendu » ? Oui c’est ça, elle jouer avec ses hormones !

Il avait beau être plus âgée qu’elle, elle n’en rester pas moins séduisante ! Alors qu’elle lui dise de se mettre sur le lit à coter d’elle… Forcément ça travailler l’animal qu’il était ! Après avoir vécu 10 ans seul, il en faut peu pour être prêt à commettre l’irréparable. Elle lui déjà dit lors de leur rencontre qu’elle n’était pas mariée. Donc il se doutait que vu son rang sociale elle n’avait pas connaissances, probablement, de ce genre de choses. Mais le problème c’est que lui savait tout ce qu’il peut se passer entre une femme et un homme, même sans union. Et bien que ce soit mal choisit, il ne pouvait s’empêcher d’y penser.

Que dire ? Comment réagir ? Et si c’était une demande finalement..? Mais non !!! NON NON NON !!! Arrête !

Mais à quoi pensait-il ? Il était crispé, n’osait pas bouger. Il avait peur d’avoir mal comprit « l’invitation »… Et espérer se tromper en faite ! Comment aurait elle put lui dire cela d’un air aussi détendu dans son état ? Petit à petit, il sentait sa gorge devenir sèche, son pouls qui s’accélérer, sa température qui monter.

Que dire ? Que faire ? Que penser ?

Il avait beau se retenir, il la regardait bien malgré lui. Ou plutôt, la dévorait des yeux :
Allongé sur le dos, jambe tendu, la main gauche sur le ventre et la droite près du visage. Il pouvait tout deviner d’elle. Il imaginait ses courbes, la douceur de sa peau, la chaleur de son corps… Il n’y avait pas que son visage qu’il lui plaisait ! Les yeux fermés, la tête vers lui... Il admirait les traits de tout son corps. Bon Dieu ce qu’elle était magnifique ! Impossible d’embellir une femme si parfaite ! Et même avec la plus grosse des volontés, ses yeux n’obéissent plus, se baladant sur le petit corps d’ange posé devant lui. Son esprit aussi était embrouillé, il aurait bien était s’allonger à côté d’elle et… Et oui il s’égarait plus que de raison !

C’est avec le plus grand mal qu’il ferma ses yeux le plus possible, au point de se faire mal et de secouer un peu la tête. Mais lorsqu’il les rouvrit, la vison de rêve n’avait pas disparut, loin de la. Il savait que regarder comme ça une Damoiselle ne se fessait pas mais il était incapable de détourner les yeux une nouvelle fois.

Toutes sortent d’émotions se mélanger en lui, et tout se reflétait sur son visage et dans ses yeux !
Il inspira alors doucement, pour se calmer, et expira encore plus doucement. Hors de question de rester là ! On verra bien si l’envoutante créature lui avait proposé quelques choses de façon indirecte ! Il fit un pas, très doucement, vers le lit. S’arrêta net. Non j’vais faire une bêtise ! C’est pas possible faut pas que j’y aille ! Mais son corps n’obéissait plus, il fit un deuxième pas. Mais qu’es ce que je fais là sérieux !!! Il faut surtout pas que je m’emporte ! Troisième pas... Calme toi calme toi… Pas de geste brusque et tout ira bien… Il n’était plus rouge, mais plutôt pâle à vrai dire, et avait une affreuse boule au ventre !!! Debout, devant le lit, il n’osait pas s’asseoir. Et s’il fessait un geste incontrôlé suivit d’une énorme bêtise ?

Sa mâchoire était serrer, il dût lutter pour ouvrir la bouche ! Mais il devait demander avant.

-Je… devrai pas être là. Je crois que vous devriez vous reposez et moi je vais… euh… aller boire un coup en bas ! C’est plus sure… Enfin pour vous, enfin je veux dire… Il vous faut quelques choses ?

Il avait lancé ça comme ça ! Sans réfléchir. Mais il n’arrivait pas à bouger. Crispé au possible, il était comme figé. Droit comme un poteau, brulant d’une fièvre composer de honte pour lui même et de désir pour elle. On aurait dit un loup devant une carcasse bien juteuse, mais qu’il ne pouvait pas manger.

Olympe_ a écrit:

« En faites oui, il a vraiment un problème avec moi...»

Pensée d'Olympe.

Les yeux fermés, paisiblement, la jeune femme prenait quelques secondes de repos.
Ses yeux lui avait fait atrocement mal de nouveau, et elle avait préférée les fermer afin qu'elle puisse récupérer un peu de sa vue.
Elle comptait bien repartir ensuite pour son voyage avec Meadow. Ah non non non, elle n'allait pas encore resté allongé là à rien faire, bien que pour cette fois-ci ce soit pour de bonne raison. Et non pour sa flemmardise.
Il resta alors distant quelques minutes. Elle avait beau avoir les yeux fermés, elle pouvait entendre ses pas, et ou il allait , néanmoins il ne mit pas longtemps à se décider de faire quelques pas, avant de s'arrêter de nouveau, faisait hausser un sourcil à la d'Opale d'Escayrac.
Fichtre, elle devait vraiment sentir mauvais à ce point là !

La phrase du brun la fit alors un peu réagir. Tiens donc... Il voulait aller en bas maintenant qu'il avait exploré toute la chambre ? Oui, décidément, il avait des fourmis dans les jambes. Mais cela pouvait être compréhensible après tout.
Il n'était pas forcément évidement de savoir rester assis sans rien faire à attendre qu'une « inconnue » guérisse de ces maux. Mais bon, après tout...

Réouvrant doucement ces yeux, elle les laissa doucement reprendre leurs habitudes face au soleil qui commençait à se faire voir à travers la vitre, tandis qu'elle réfléchissait à ce qu'elle lui allait lui dire.
Elle n'avait pas forcément envie de rester seule, ici, dans une grande chambre, dont elle ne pouvait surement pas bouger sans se faire traiter par 'Dow de tout les noms. Et de plus, elle ne savais pas pourquoi mais elle se sentait plutôt avec lui. Enfin, bien... c'est un bien grand mot, mais elle se sentait à l'aise. Elle savait qu'il ne la jugerait pas. Et malgré elle, elle se mit à penser qu'elle tenait au solitaire.
Et il faut dire qu'en faites... Elle commençait à apprécier la présence du brun.
Il n'était pas désagréable, juste un peu froid, distant. Ce qu'elle aimait en faites ! Bah oui, ca lui changeait de toute sorte d'homme, noble, qu'elle avait croisé jusque là, qui étaient eux, hautain, collant, dragueur, très mauvais courtiseur en plus. Mais, elle était fille de Marquis, et voilà le soucis. Elle ne pourrait sûrement jamais épouser qui elle voudrait, à la date ou elle voudrait, et ou elle voudrait. Ca en était d'ailleurs bien compréhensible, mais son statue de noble handicapée grandement !

Bref !

Elle posa son regard d'azur vers le bucheron, un léger sourire aux lèvres, avant de prendre la parole, bien décider à ne pas le faire partir tiens.

-Hum... Vous savez, je ne pense pas que vous soyez dangereux. Enfin, je veux dire, vous me voudriez du mal, vous me l'auriez déjà fait depuis longtemps, je pense.

Olympe resta dans sa position, la place toujours de libre pour Meadow.

-Et de plus, vous ne vous êtes pas encore assis. Vous me stressez un peu d'être debout ! Si je dois me reposer je souhaite que vous soyez auprès de moi, comme ça je sais que vous veillerez sur moi et qu'on ne me fera plus de mal. Mais... j'aurais bien envie d'un quelconque fruit, ou d'un verre d'eau... J'ai la gorge un peu sèche, mais laissez, et venez vous installer. On a le temps avant de repartir pour le voyage, de toute façon.

Meadow a écrit:: Toujours debout, près du lit, à regarder la belle, le monstre l’écouta. Dangereux… C’était pas vraiment ce à quoi il pensait. M’enfin… Le douce avait vraiment l’air de vouloir le voir rester près d’elle. Bon et bien il s’exécuterait… Mais avant ça… Il devait se calmer ! Elle voulait un peu d’eau ? La voila son excuse !

-J'vais juste vous chercher un peu d’eau et j'reviens dans ce cas… Mais n'bougez pas !

Il contourna le lit, ouvrit la porte, un léger regard vers la petite. Non c’est bon elle bouge pas… Alors il franchit la porte, se retourna pour la refermer doucement. Et une fois cliché poussa un long soupire en fermant les yeux et en posant sa tête sur le mur. Qu’avait il dit la ? Qu’il se mettrait à son côté le temps qu’elle aille mieux ? Il ne réfléchissait vraiment pas aux conséquences… M’enfin c’est dit c’est dit hein !

L'homme dévala les escaliers, demanda une carafe d’eau et un verre pour la belle, et sans même prendre la peine de répondre à l’aubergiste sur l’état de la Damoiselle, il remonta. Il voulait traverser ce petit couloir, ouvrir la porte et faire comme ci de rien n’était. Mais en serait-il capable ? Il prit quelques minutes et respira lentement pour se calmer. Et de nouveau ouvrit la porte. Elle n’avait pas bougé, enfin il ne lui sembla pas.

Bon bon bon… Qu’allais t’il lui dire maintenant ? Il ne savait pas trop si il devait lui demandait en faite, mais il voulait savoir exactement comment elle avait atterrit dans cet état. Pour éviter que cela ne se refasse. La brute remplit le verre à moitié, posa la carafe sur une petit table et retourna près d’elle sans s’assoir sur le lit. Il n’était pas détendu, mais disons qu’il n’était plus excité. L'animal s’en voulait quand même, désirait une femme qu’il voyait dans cet état la… C’était répugnant !

Il posa le verre sur une petite table de nuit, l'ange n’avait qu’à tendre le bras pour le prendre. Hésita quelques secondes, mais fini par s’assoir doucement à la place qu’elle lui avait laissé, face à elle. Bon et maintenant ? Il fallait qu’elle dorme pour récupérer… Avec sa grosse voix cassé et grave, la bête prit un ton ferme, mais qui se voulait rassurant :

-Endormez vous, j'serai la à votre réveil si vous avez besoin de quelques choses. Vous m’expliquerait ce qui vous est arrivé un peu plus tard… Et vous occupez pas du voyage ! Juste reposez-vous.

Il ne la connaissait pas encore, mais le grand bucheron n'allait pas la laisser seule et voulait qu'elle se repose. Décidément cette petite créature avait trouvé son point faible...

Olympe_ a écrit:

« Le voilà bien obéissant tiens ! Il a enfin écouté la voix de la raison ! »

Pensée d'Olympe.

Elle était à présent au calme.
Il était sortit depuis maintenant plusieurs secondes, et il faut dire que la blonde ne pouvait que profiter du calme. Loin l'idée que Meadow la dérangeait, oh non, au contraire.
Elle ressentait qu'il devait toujours être là auprès d'elle, mais elle ne niait évidement pas qu'un peu de solitude ne la dérangeait guère non plus. Et ce n'était pas avec lui qu'elle aurait des maux de tête interminable, vu les conversations « surchargés » de paroles.
La petite blonde regarda par la fenêtre, pensivement. Le soleil commençait à monter lentement dans le ciel. Elle aurait tellement voulu profiter encore de cette belle journée. Oh certes, elle n'était pas condamnée non plus à y rester toute sa vie, mais tout de même. Elle détestait rester là sans rien faire. Et elle lui avait dit, ou sous entendu, en plus !
Et les quelques minutes passé loin de lui sembla pourtant une éternité. C'est que c'était long d'attendre un verre d'eau ! Surtout quand on a soif !
Néanmoins il remonta malgré tout rapidement, elle avait entendu ses pas autant en descendant qu'en remontant. D'où le fait qu'elle avait haussé un sourcil en l'entendant s'arrêter devant la porte, mais ne pas rentrer pour le moment. Que faisait-il donc derrière sa porte ?
Elle n'eut pas le temps de se redresser un peu, qu'alors à ce moment, il était de nouveau rentré, et qu'il était venu déposer la carafe sur la table loin d'elle. Fichtre, elle n'allait pas non plus la boire complète, il pouvait la laisser près d'elle ! Mais finalement, il vint s'asseoir sur le bord du lit, enfin !

Dans un sourire, elle l'accueillit bien sûr, mais elle le perdit un peu en l'entendant.
Non, elle n'allait pas se reposer. Enfin, là elle le faisait déjà, plus qu'elle ne pouvait le tolérer elle même.
Bien décidé pourtant à aller contre les indications du brun, c'est en galérant très fort que la jeune femme se redresse doucement contre son oreiller, afin de prendre son verre et d'en boire une fine gorgée, le reposant ensuite avant de le regarder.

-Mais je n'ai pas sommeil vous savez... Juste là vous savez je me repose déjà.

Elle lui fit un léger sourire. Que dire d'autre ? Peut-être lui raconter l'attaque. Oui c'est ça, lui raconter maintenant. C'était le mieux à faire.

-Je... Cette nuit. Je voyageais avec mon frère, ainsi qu'Eléonore. Et... deux personnes nous ont barré la route. Geoffrey est alors partit les voir afin qu'il laisse le passage libre, sans pour autant être méchant vous savez. Et... c'est là qu'ils ont commencé à le frapper, encore et encore. Eléonore et moi avons voulu aller l'aider, mais ils se sont jeté sur nous. J'ai tentée de toute mes forces de me débattre, de taper, de me défendre, mais elle était beaucoup plus forte que moi, et en quelques coups elle m'a laissée inerte par terre, en m'ayant volé tout ce que j'avais sur moi...

Olympe le regarda, les yeux brillants de tristesse, avant de reboire une fine gorgée de son verre.

-Je... n'aimerais pas que quelqu'un d'autre vive ça. C'est tout bonnement horrible, je ne pouvais rien faire... Et quand je me suis réveillée, ni mon frère, ni mon amie n'était là... Je ne sais même pas ou ils sont... Je sais pas, j'en sais rien du tout... Je suis toute seule, hormis vous à mes cotés...

La tête baissée, pour la première fois c'était une petite blondinette triste qui était devant le brun. Et oui, elle n'avait pas honte de montrer qu'elle était triste, mais elle voulait à présent continuer son chemin, avec le bucheron.

Meadow a écrit:: Mais quel têtue celle la ! Elle ne voulait pas se reposer malgré son état ? Nan mais sérieux ! Toujours en l’observant, il l’écouta. Une pointe de tristesse dans la voix, voir même de la peur ? Il ne connaissait pas ce sentiment, ou du moins il ne s’en rappelait pas mais il pouvait le reconnaitre malgré tout chez les autres. A force de l'avoir inspiré chez les plus jeunes sans doutes...

Plus elle parlait, et plus la colère l’envahissait. Il détestait les brigands. Et encore plus les brigandes. Ces femmes se prenant pour des hommes… Mais n'hésitait pas à faire du mal à d’autres femmes ! Il serra la mâchoire, non il ne voulait pas voir à quel point ça l’énerver.
Mais quand on a un visage aussi froid que le sien, la colère se repère de suite… Il imaginait la scène sans mal, et son regard se teinta de noir (oui plus que d’habitude) .
Pourquoi c’est tombé sur elle ? Pourquoi ?! Il voulait se lever, taper un truc, n’importe quoi, même le mur ! Mais pas devant la Damoiselle. Il n’allait pas montrer ce coté si impulsif qu’il avait alors qu’elle aller mal… Elle paniquera et il ne voulait pas ça. Il la regarda dans les yeux, il voulait sentir ce qu’elle ressentait. Ses yeux d’un noir profond plongé dans ceux d’un bleu cristallin…
Je laisserai personne te faire de mal en ma présence, même si je dois te suivre au bout du monde. Et je te laisserai pas seule, même si je dois en souffrir… Puis tourna la tête, sa mâchoire serrer au possible pour se retenir de se lever et de sortir chercher ceux qui ont fais ça. Après tout il ne savait pas qu’ils y étaient ni où… Et la belle avait besoin de lui à ses cotés.

Petit mouvement de tête et *Crak* son cou craqua. Il avait du mal à rester en place. Il voulait passer ses nerfs sur quelques choses. Mais sur quoi ? Il n’y avait rien ici… Il se rongea l’ongle du pouce. Si bien qu’il se mit à saigner un peu, sans s’en rendre compte. Un voile noir enveloppait son esprit.

Il ferma les yeux, mais la colère ne le quitter pas. Sérieux… Il devait se calmer, pourquoi étais t’il si énerver et si toucher parce qu’elle avait vécu ? Il rouvrit les yeux soudain, une inquiétude dans l’esprit. Il fixa l’angelot.

-On vous a rien fait d’autre ? Vous pouvez m’le dire si c’est le cas…

Si ses craintes était fondé, il tuerai jusqu'à dernier brigand qu’il croisera. La loi ? Bon Dieu ça sert à être enfreint dans ce genre de cas ! Mais non elle n’avait pas l’air d’avoir étais blesser jusque là… Enfin il l’espérait.
S’il y avait bien une chose que jamais il ne pourra pardonner à quiconque, c’est bien ça.

Olympe_ a écrit:

«Outch...»

Pensée d'Olympe.

Dans un sursaut, elle l'avait regardée quand il s'était fait craquée le cou, assez.. bruyamment, et violemment. Ce genre de bruit, elle détestait ça. Elle avait l'impression que tout le corps humain se démantibulé d'un seul coup. Ça la rendait malade intérieurement.
Il semblait en colère, et c'est le visage inexpressif d'habitude de Meadow qui la fit avoir son air de curieuse en même temps.
Un homme en général était-il si inquiet pour une simple inconnue ? Ou lui, tenait-il exactement très fort à elle ?
C'était une excellente question pour le coup tiens.
Il lui posa une question qui fit un peu froncer les sourcils à la blonde. Mis à part son bleu à ses côtes, sa cheville foulé et sa tête, elle n'avait rien non. Il est vrai qu'elle aurait pu avoir pire blessure, mais elle ne s'en plaignait clairement pas.
Tant de chose qu'elle ne connaissait pas encore, elle n'aurait pas voulu se faire prendre sa première fois lors d'un acte forcé.

Dans un soupire, elle se redressa doucement dans le lit, quitte à se faire engueuler, tant pis !

-Je...

Elle se racla doucement la gorge en s'asseyant bien sur le lit. Qu'entendais il par là exactement... Elle n'osait lui demander. Déjà qu'elle paraissait ni naïve. Elle ne connaissait rien du tout de ce sujet, mais alors rien de rien !
Olympe ne saurait jamais de quoi définir un viol, de geste déplacé, elle était comme ça... Elle ne savait RIEN, elle était naïve.
Et c'était bien ça le problème.
Un peu gênée, elle le regarda, les joues un peu rouge.

-Non... J'ai un bleu à mes côtes... La blessure de ma tête, ma cheville, puis c'est tout... Je l'aurais sentit si il y avait autre chose, ne vous inquiétez pas...

Dans un élan, la petite Italienne fait passer ses jambes du coté du lit, près du bucheron, avant de descendre de la couche doucement, grimaçant doucement.

-D'ailleurs... Je vais un peu mieux... Je pense que nous allons pouvoir partir... Vous êtes...

Et elle ne peut finir sa phrase, qu'elle s'écroula sur Meadow, grimaçant de douleur. C'était loin de s'être passé.
Son petit malaise était dû à une forte vu trouble, et le fait que sa tête tournait violemment. Elle avait du se relever trop vite, à tout les coups !
A moitié consciente près des genoux du bucheron, elle tenta de se relever seule, mais en vain. Elle n'était vraiment pas en forme de voyager, mais tant pis, elle ne pouvait encore retardé leurs départ.

Meadow a écrit:: Pendant un instant elle se redressa, rougit et lui paniqua. Ça veut dire quoi ça ? Elle affirmait qu’elle n’avait rien d’autre que ses blessures apparentes… Il n’avait pas d’autre choix que de la croire bien sur mais bon ça le travailler quand même. Il savait par sa défunte mère à quel point ces choses là était horrible pour les femmes, et il redouté plus que tout qu’une femme qu'il connaisse subisse cela sans qu’il puisse la protéger.

Il la regarda essayée de se lever, souffrante, et encore en train de parler de ce stupide voyage ! Elle s’effondra à moitie, forcément ! Sans même réfléchir, il l’attrapa sous ses aisselles et la remonta sur le lit. Il la serra dans ses bras pour qu’elle ne bouge pas, elle n’allait quand même pas remettre ça ? Elle avait l’air si fragile ! Encore plus comme ça !

-Bougez pas, vous allez empirer les choses… J’vous ai dit qu’on s’en fiche du voyage !

En essayant de ne pas lui faire mal, il l’a rassit, la tenant toujours malgré tout. Que faire maintenant ? Elle tenait absolument à partir, à reprendre le voyage, mais il ne pouvait pas la laisser partir comme ça même s’il l’accompagné…

Jamais il ne s’était autant torturé l’esprit pour une Damoiselle qu’il ne connaissait pas plus que ça ! Il réfléchissait le plus vite qu’il put. Elle voulait apparemment partir dés que possible, hors elle n’en avait pas la force. Il partirait donc dés qu’elle aurait récupérer, mais pas avant. Il la rallongea doucement. Puis se redressant, la fixa. Que faire ? Cette question toujours sans réponse, il se leva, restant bien face à elle. Il se sentait très mal pour elle, ne sachant toujours pas si elle avait été violer ou non violer. Mais il ne voulait pas aborder ce sujet, si elle ne le voulait pas.

Les genoux appuyer contre le lit, il la fixé, croisant ses bras sur son torse. Elle devait se reposer, quitte à la tenir de force dans ce lit. Il appuya sa main à côté de la tête de la belle, pour pouvoir se pencher au dessus de son visage, mais pas trop près.

-Demain, au plus tard je vous promets qu’on partira, mais reposez maintenant. On a le temps, faites moi confiance…. Même si on s'connait pas encore ….

Que pouvait-il dire de plus ? Il n’avait pas envi de la voir souffrir sur une route incertaine oui mais il ne pouvait l’empêcher de vouloir repartir…

Olympe_ a écrit:

«Et puis après tout, un peu de repos...»

Pensée d'Olympe.

Avec sa faiblesse, la jeune femme le laissa la faire asseoir puis rallonger, sans pouvoir faire quoi que ce soit qui aurait pu l'en empêcher.
Elle n'avait pas voulu se reposer pour ne pas paraitre faible, et voilà qu'elle s'était retrouvée à terre dans les bras du bucheron, à demi consciente. Elle n'était pas mourante, loin de là, mais elle détestait paraître faible devant les inconnus, et même d'ailleurs devant ses proches. La petite blonde s'en voulait à chaque fois, de ne pas avoir la force nécessaire de ne pas se relever à chaque fois seule.
Néanmoins, cette fois-ci, elle avait laissée Meadow la relever, afin qu'elle soit de nouveau allongée sur son lit. Il lui avait dit qu'elle devait se reposer, mais elle n'en avait pas l'envie, même si son corps le lui réclamer. Et il avait parler de confiance également... Ce qui la fit le regarder avec un léger sourire, il était si proche d'elle...
Mais elle se décida à lui faire confiance, et d'hocher un peu la tête en sa direction, avec un fin sourire, son regard étant encore très faible. Après tout, elle avait survécu à une attaque violente, une petite pause ne lui ferait aucun mal...

-Je... Oui d'accord... Mais restez là hein...

Puis elle soupira en regardant le plafond, laissant le sommeil l'emporter petit à petit.
Le pays des rêves s'ouvrit doucement à elle, tandis qu'elle laissait Meadow là, près d'elle. Elle ne sentait plus ses blessures ou elle était, et après tout c'était une bonne chose.
Mais ses rêves n'étaient pas forcément meilleures...

La demoiselle dans son rêve, était en train de se balader dans une ruelle pas très bien fréquenter, et on l'interpella une première fois. L'individu essaya d'attraper sa bourse, et dans un énorme élan, elle réussit à s'échapper en courant, les larmes aux yeux. Mais il n'était pas seul. Il appela ses compagnons et ils se mirent à la poursuite de la jeune d'Opale d'Escayrac.. Ils étaient beaucoup, et faisaient au moins 3 têtes de plus qu'elle !
Mais elle butta contre une pierre, et s'étala à terre de tout son long. La peur et la douleur de son pied se lisaient clairement sur son visage, mais elle tenta de se relever, tandis que le groupe arrivait très vite sur elle.
Elle pouvait les sentir s'approcher, paniqué, elle arriva à se mettre debout, mais ils la firent retombé directement. L'un lui mit plusieurs coups dans la tête, d'autre dans le ventre ou les cuisses. Et le supplice n'était pas fini là. Ils lui arrachèrent ses vêtements, sa bourse, tout ce qu'elle pouvait porter sur elle, et …

…

Elle se réveilla, dans un bond, ouvrant très rapidement les yeux. Ouf... Ça n'avait été qu'un rêve après tout.
Le temps que les yeux se réhabituent à la lumière, la petite blonde soupira en se redressant, et elle aperçut Meadow, debout, près de la fenêtre. Il était resté là... Tout ce temps, à attendre que la belle au bois de dormant se réveille.
D'ailleurs, elle avait dormi pendant combien de temps ?
Se redressant bien assise sur son lit, elle regarda le beau bucheron qui se tournait vers elle, curieux, et elle lui fit un petit sourire.

-Maintenant que je me suis reposée, on peut y aller ?

Hochant la tête doucement, le sir BlackFox s'approcha d'elle et la fit se lever, elle le regardant avec un fin sourire. Le début d'une aventure commence...